Enculé par sa propre crotte, François évoluait à quatre pattes sur le plancher de la salle de bain. Le boudin facétieux qui distendait les feuillets de son anus était aussi massif qu'un éclat de coccinelle entre les pattes d'une mante religieuse. Le front appuyé contre la bonde glacée de la cuvette, François tenta de réfléchir, mais l'exercice lui était si peu familier qu'il loucha péniblement en direction des produits de beauté qu'Isabelle avait éparpillés plus tôt ce matin sur le comptoir du lavabo.
Glissant la main entre ses genoux cagneux, il s'extasia sur le tube de rouge à lèvres, à la recherche d'un point d'ancrage visuel qui eut pu le distraire le temps de refermer sa poigne sur le crottin récalcitrant et l'extirper petit à petit des profondeurs de son fondement.
(François conservait un souvenir très vif de ces soirées où sa mère le prenait sur ses genoux après lui avoir introduit un suppositoire dans le péteux. Désespérant de pouvoir le consoler en lui montrant les jouets du catalogue Eaton, elle le claquait derrière la tête, déboutonnait sa chemise et lui enfonçait le sein dans la bouche. Petit François aimait le goût des larmes salées qui fuyaient d'abondance entre les épines du mamelon poilu. À la fois bandé et constipé, la trajectoire de la flèche qui lui coupait le ventre, et qui transitait de la pointe du pénis au sommet de la crotte incarcérée, lui donnait la sensation d'être une hypothénuse vivante dont la longueur égalait la jouissance approchée de la somme des jouissances de toutes les étoiles dans un rayon de trois mille mamans menstruées.)
Parvenu aux frontières interdites de la salle de bain, François eut tout juste le temps de murmurer une dernière fois le nom de la bien-aimée avant de perdre connaissance au milieu des cacannes de Febreze. Au premier étage, Isabelle lapait les couilles du petit Chassin pendant que Milzola, le vieil épagneul du voisin, zignait à vide un fantôme de tibia dans la roseraie.
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