Tout a commencé par ce selfie que je t'ai envoyé. Tu m'as vue puis tu as craqué, comme tous les autres avant toi.
J'ai compté tes messages ce jour-là. 41, exactement. Un indice d'affolement assez élevé, même si j'ai déjà vu pire.
Tu n'y tenais plus, tu devais me rencontrer. À te lire, tu allais te tuer si je ne t'invitais pas chez moi le jour même.
Je te tenais déjà par le sang, je contrôlais le jeu de tes représentations, c'était à la fois drôle et terrifiant, mais je devais te faire mariner encore un peu. C'eut été contraire à l'esprit du jeu que de te faire passer si rapidement dans mon salon. Et puis, il y avait encore quelque pièces de ton puzzle érotique qu'il me fallait assembler dans le bon ordre afin de préciser l'orientation du dressage et clarifier la ligne de faille qui allait mener à ton anéantissement.
Je peux au moins me vanter de ceci: je n'ai jamais tué un homme avant de l'avoir initié à fond aux règles grammaticales de mon désir. Car je parle couramment cette langue que les esclaves n'entendent qu'à moitié.
Ça te fait rire. Mais je connais ce rire, et il ne me convainc pas. La tête et les poignets coincés dans le chevalet, ton rire se fond au désespoir que tu n'avoueras jamais. Mais je sens, mais je sais qu'il y a déjà toute une partie de toi
tout au fond
tout au fond
qui
ne
rit
plus.
Et qui tremble de voir la suite.
Mais tu comprends que je ne pouvais pas te faire venir ici et te clouer au chevalet avant que tu m'aies ouvert les dernières trappes de ta psyché. C'est pourquoi je t'ai fait parvenir 7 images fantasmatiques que je t'ai ordonné de classer par ordre croissant de délire, en commençant par la moins excitante selon tes dispositions, et en finissant par celle qui te faisait éclater la tête.
Trois minutes plus tard, tu me renvoyais les images dans l'ordre suivant. À un détail près (inversion de la 4e et de la 5e image), je t'avais bien flairé.
Alors j'ai parfaitement compris ce qu'il me restait à faire.
Deux jours plus tard, tu te mettais à genoux devant moi et je te crachais dans la gueule. Le pacte était scellé. Le jeu pouvait commencer.
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Trois minutes plus tard, tu me renvoyais les images dans l'ordre suivant. À un détail près (inversion de la 4e et de la 5e image), je t'avais bien flairé.
Alors j'ai parfaitement compris ce qu'il me restait à faire.
Deux jours plus tard, tu te mettais à genoux devant moi et je te crachais dans la gueule. Le pacte était scellé. Le jeu pouvait commencer.
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