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Justin craignait le pire. Il courut au Château Frontenac, certain d’y
être accueilli avec une brique et un fanal.
Loin derrière lui, dans la neige levée du jour finissant, Quasithomas et
Mélanie le suppliaient de ralentir le pas, mais la nuit les avala bien vite et
Justin se retrouva fin seul à gravir les escaliers de pierre, ignorant au
passage les citoyens abrutis qui avaient cru le reconnaître et qui erraient
sans but dans les rues de la basse ville, orphelins de la voix du grand Jeff
qui n’était plus là pour les couvrir de son orage radiophonique et orienter le
massacre que réclamait l’étron tournant qui maculait les rebords de leur
cuvette cervicale.
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Lorsqu’il pénétra dans la suite
809, il n’y trouva nulle trace de Stéphane, de Pierre-Karl ou de l’ambassadeur
de l’Arabie Saoudite. Les lits étaient
faits, les armoires rangées, et les tapis exhalaient encore cette odeur de
filtre chauffé qui témoignait du passage récent de l’aspirateur. Justin était sur le point de redescendre dans
le hall lorsqu’il remarqua la présence d’un laptop ouvert sur la table de
chevet. Dans le coin supérieur gauche de
l’écran, un post-it avait été scotché sur lequel il était écrit : Regarde,
mon chéri…
Il avait à peine effleuré la souris
qu’une bande-vidéo se mit en marche. Il
reconnut la suite 809, mais comme issue d’un autre temps et sortie tout droit
de la bouche d’un volcan. Tout d’abord,
il aperçut Stéphane, nu fesses, posté devant la fenêtre avec les mains croisées
dans le dos. Quelque chose dans son
attitude clochait : on eut dit un enfant puni, mis à la fenêtre comme dans
un coin, condamné à compter les voitures qui passaient dans la rue et à qui on
eut interdit de se retourner sous peine de recevoir une peine encore plus sévère.
À 1:13 de la bande-vidéo,
il entendit des rires féminins éclater hors champ.
À 1:15, la masse dénudée de
l’ambassadeur roula devant l’objectif de la caméra et vint s’écraser contre le
pied de lit.
À 1:18, trois femmes vêtues
d’un tchador entourèrent l’ambassadeur chauffé à blanc, puis se dévêtirent avec
lenteur, cérémonieusement. À son tour de
fesses et de mamelon, Justin reconnut immédiatement la plus costaude des
trois : il s’agissait de Sophie G.
Sa taille était ceinte d’un godemiché; de minuscules lettres gothiques
en garnissaient le flanc, et Justin dut plisser les yeux et rewinder plusieurs
fois la bande pour finalement distinguer l’inscription Die Geburt der Tragödie.
Sophie G., aligna le gode, le fourra d’une traite dans le cul flapi de
l’ambassadeur qui morvait à travers l’écrin de ses dents jaunies, et dont la
tête était fermement immobilisée entre les cuisses de la plus frêle des trois
femmes.
À 1:22, plutôt que de faire
rhaa-rhaa-rhaa, l’ambassadeur fit yap-yap-yap.
À 1:29, Justin dégueula de
stupeur sur le tapis.
À 1:43, Sophie D. dit à
Julie : «Tu le tiens bien?» et Sophie G. dit à l’ambassadeur qu’elle
enculait de face avec grâce et méthode : «Hier soir, j’ai rêvé que ton
bouseux de prophète crevait sans sourate, la queue coincée dans la noune d’une
truie.»
À 00:00 de l’infini, tout
bascula.
Sophie D. s’accroupit, le cul
suspendu à quelques centimètres du visage de l’ambassadeur, et lui chia un
étron à triple fragmentation dans la gueule.
Julie s’empara aussitôt d’un rouleau de duck tape et momifia à multiples
tours la tête de l’ambassadeur dont on n’apercevait plus que les yeux exorbités
de terreur et de débilité. Lorsqu’il
commença à étouffer et éructer sous la pression du caca qui refoulait, Julie
passa le rouleau de duck tape à Sophie G. qui releva les jambes de l’ambassadeur,
ficela ses chevilles sous trois épaisseurs d’adhésif et intensifia d’autant le
rythme de pistonnage du royal cul.
À 00:01 de l’impossible, la
queue de l’ambassadeur se dressa d’elle-même, en retard de trois royaumes sur
la jouissance redoutée, et la marde jaillit des orbites oculaires en charriant
dans son torrent les globes capotés, lesquels virèrent sens dessus dessous, à
bout de tendon et de torsade, de chaque côté du visage, tout juste au niveau
des oreilles, tant et si bien qu’à gauche, l’œil gauche de l’ambassadeur fixait
la bol de la salle de bain, alors qu’à droite, son œil droit fixait les fesses de
Stéphane qui fixait lui-même la fenêtre sans rien dire.
À 00:02 de la joie par la
mort, Sophie D., brandit un cutter de jardinage et se mit à hurler en fixant l’objectif
de la caméra :
!! LE FRONT DE LIBÉRATION DES FEMMES DE L’ARABIE SAOUDITE REVENDIQUE LA PROPRIÉTÉ DES CHARS D’ASSAUT QUE LE GOUVERNEMENT CANADIEN DESTINAIT AUX ENFANTS DE CHIENNE DE L’ARABIE EN QUESTION !! LES SAOUDIENNES CONDUIRONT ELLES-MÊMES LES CHARS QUI TRANSFORMERONT CHAQUE FUCKING PUITS DE PÉTROLE DE LA SUSDITE ARABIE EN FONTAINE DE MARDE !! LE FRONT DE LIBÉRATION DES FEMMES DE LADITE SUSDITE PROMET D’ACCUEILLIR COMME UNE SŒUR LA SAOUDIENNE QUI LUI LIVRERA LES COUILLES DE FUCKING BEN ABDELAZIZ AL PATENTE !! LA SAOUDIENNE QUI FERA ÇA, OSTI, SE VERRA OFFRIR UN GYNÉCÉE CINQ ÉTOILES COMPOSÉ DE 77 PUCEAUX AVEC DES ABDOS DE LA MORT ET DES BATTES LONGS COMME MON BRAS PIS C’EST ÇA !!
!! LE FRONT DE LIBÉRATION DES FEMMES DE L’ARABIE SAOUDITE REVENDIQUE LA PROPRIÉTÉ DES CHARS D’ASSAUT QUE LE GOUVERNEMENT CANADIEN DESTINAIT AUX ENFANTS DE CHIENNE DE L’ARABIE EN QUESTION !! LES SAOUDIENNES CONDUIRONT ELLES-MÊMES LES CHARS QUI TRANSFORMERONT CHAQUE FUCKING PUITS DE PÉTROLE DE LA SUSDITE ARABIE EN FONTAINE DE MARDE !! LE FRONT DE LIBÉRATION DES FEMMES DE LADITE SUSDITE PROMET D’ACCUEILLIR COMME UNE SŒUR LA SAOUDIENNE QUI LUI LIVRERA LES COUILLES DE FUCKING BEN ABDELAZIZ AL PATENTE !! LA SAOUDIENNE QUI FERA ÇA, OSTI, SE VERRA OFFRIR UN GYNÉCÉE CINQ ÉTOILES COMPOSÉ DE 77 PUCEAUX AVEC DES ABDOS DE LA MORT ET DES BATTES LONGS COMME MON BRAS PIS C’EST ÇA !!
Le cutter étincela avant de
claquer et le sang fila comme une rose soufflée, ses pétales pulvérisés
marquant d’une ligne de fouet les cuisses de Stéphane.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……………c’est le cuuuuuré du village qui s’en va-t-à la chasse il rencooooontre un orignal et
lui tire dans le cuuuuuré du village qui s’en va-t-à la chasse, etc. .........................................................................................................................................................
Dos à la scène, les cuisses
brûlantes, Stéphane regardait par la fenêtre.
Lui revenaient par bribes les paroles d’une très ancienne chanson qu’il
croyait avoir oubliée à tout jamais:
Un regaaaard
Cet après-midi sur le porc
Ce soaaaar, le hasaaaard…
À 00:03 de plus rien du tout, Stéphane pleurait.
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