Harjit consentit à se dénuder, mais à la condition de conserver son turban. Mélanie roucoula de bonheur en apercevant la descente de bedaine du Sikh : elle le satellisait de mille douceurs, lui caressait la barbe, lui pinçait délicatement les fesses et le gland.
À la suite de la charge érotophage de Quasithomas, le cul de Stéphane était en charpie : ses fesses ne reposaient plus tout à fait du même côté de l’équation, et son anus demeurait introuvable, ce qui faisait que Justin était à présent de très mauvaise humeur.
- Quasithomas
- Vmmm?
- Je veux que tu retrouves l’anus de Stéphane. Fouille le Parlement de fond en comble s’il le faut, mais retrouve-le. Et si tu croises ma femme dans les officines, dis-lui que je suis en réunion, que je suis retenu, enfin, invente tout ce que tu veux, mais ne la laisse entrer ici sous aucun prétexte.
Quasithomas chargea son immense queue sur ses épaules et sortit du bureau en boitant. Stéphane râlait et Jean bavait sous lui, toujours incapable de stabiliser sa bouche autour des couilles aggravées par le sang qui bouillonnait de l’outrecul.
- Harjit.
- Vmmm?
- On me dit que tu chies des étrons de la grosseur d’une commission d’enquête, c’est vrai?
- Oooh, ya, ya, tandooli shitload, ya! Good tsikenne!
- À la bonne heure. Alors prépare-toi, je vais requérir tes services dans quelques instants.
Justin saisit Mélanie et la tira de l’étourdissement où elle s’enfonçait depuis qu’elle s’était mise à graviter autour du Sikh. Il était temps de la rappeler à l’ordre de sa simplicité, de suspendre la thèse de son existence frivole et de faire le ménage dans les noèmes érotiques qui voletaient sans ordre dans la pièce depuis que Stéphane était tombé au combat. Il entendait se conformer au mot d’ordre de la phénoménologie husserlienne tel que reformulé par les penseurs anglo-saxons du Carré de Kingston: Au cul même!
Justin déposa Mélanie sur le coin du bureau, coinça ses petites fesses collantes entre deux tomes du Rapport Kapostsky-Tchang sur l’appropriation culturelle des signaux de fumée par les compagnies de tabac, puis il se mit à lui sucer avidement le teton droit (son préféré). Au moment où il introduisit le pouce dans le vagin, il sentit un filet d’urine chaude serpenter entre ses phalanges. Mélanie riait.
- Ooooh, j’a pipi, j’a pipi dans tes mains!
- Mélanie, mon amour, tu sais bien qu’il ne faut pas parler quand je bande…
- Harjiiiiit! Viens aussi! J’a envie de toi tout plein!
Mais Harjit était passé dans un autre monde. Accroupi, les coudes verrouillés sur les genoux, poings serrés, il forçait et se concentrait si dur qu’il n’entendait rien des cris que Mélanie libérait au moment où la fraise de son teton atteignait une densité de cristal dans la bouche de Justin.
(Justin se recueillait. Son gland décalotté surchauffait au fond du vagin de Mélanie. Il se recueillait et se rappelait comment son père l’avait initié à la chose, au printemps 84, alors qu’ils s’étaient retrouvés tous deux dans la chambre d’hôtel de Barbra Streisand. Ce soir-là, l’actrice était plutôt mal en point, elle avait bu, elle hurlait et lançait tout ce qui lui tombait sous la main. L’heure était à la rupture et Justin n’avait encore jamais embrassé une fille. Barbra s’était calmée lorsque Pierre-Elliott avait poussé son fils dans ses bras, mais dès que Justin avait posé ses lèvres sur celles de l’actrice, il s’était braqué, l’haleine de Barbra puait la vomisse, alors il avait entrepris de lui sucer le pif, c’était le seul compromis raisonnable (pour rien au monde il n’aurait voulu que son père eut honte de lui), alors il lui avait léché le nez, il avait englouti le cartilage surdimensionné de l’actrice dans sa bouche, et lorsqu’elle éternua et qu’il sentit la grappe de morve couler dans sa gorge, il éjacula dans ses culottes, se releva sans dire un mot, s’enferma dans la salle de bain et eut la vision de queues lacérées par des ongles longs et rouges et noirs et magnifiques, etc.)
- Harjit.
- Vmmm.
- Ça vient?
- Hmmpf… Tandooli leady!
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